Stations à éviter
« Il y a des règles informelles, explique un étudiant, il faut absolument éviter une ou deux stations à Paris, on essaie aussi d’avoir toujours un ticket sur soi ou de payer directement le contrôleur pour que l’amende soit moins élevée. Mais, au bout d’un moment, si on est attentif, on ne se fait presque jamais prendre. » Plus que le fait de resquiller, c’est bien la gratuité des transports qui motive les adhérents de ce type de mutuelles. Un jeune fraudeur estime que « l’on paie deux fois les transports, avec les impôts et avec les tickets ». « La billetterie couvre seulement 30 % du budget de la RATP, estime de son côté le bien nommé Réseau pour l’Abolition des Transports Payants (RATP). Cela suffit à peine à rembourser le coût du contrôle ».
Pour le Stif (le Syndicat des transports d’Île-de-France), le développement de ce « phénomène marginal fragiliserait le système. Parce qu’au bout de la chaîne, ne pas payer son ticket, cela veut dire moins de bus, alors qu’on est déjà en sous-capacité de transports. »
Pour le moment, les fraudeurs mutualistes continuent de sauter les portiques…
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