"La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre." Gandhi

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mardi 6 avril 2010

Ames sensibles, s'abstenir...

P.DECLERCK commence par aborder ce qui, tout de suite, vient à l’esprit lorsqu’il est question des « clochards » : la pauvreté. Il est indéniable que celle-ci fasse partie intégrante de la vie des clochards, cependant, tous ne sont pas issus de milieux modestes voire défavorisés, ce que laissent entendre les arguments sociologiques concernant ce public. Au-delà de la pauvreté et de l’exclusion, il apparaît, dans la plupart des cas, une psychopathologie personnelle, souvent accompagnée d’une pathologie familiale importante. Il est donc difficile de réduire ce phénomène à sa seule dimension socio économique car la majorité des clochards font preuve, tout de même, d’une certaine résistance au changement, ce qui les empêche donc d’avoir la possibilité d’améliorer leur situation. Il faudrait donc se tourner vers le psychisme du sujet lui-même pour tenter de trouver des éléments permettant de mieux comprendre ce phénomène. Mais l’opinion psychiatrique, d’une manière générale, considère que la clochardisation ne relève pas directement de sa compétence, même si elle se positionne pour dire que certaines formes de pathologies mentales entraînent des conséquences sociales, relationnelles et économiques, qui peuvent conduire à la clochardisation. Ce phénomène serait donc tantôt une conséquence, tantôt une cause, mais il ne peut se réduire à un seul type de cause. Il s’agirait d’un processus à « l’étiologie multifactorielle », où se mêlent les effets croisés des exclusions sociales, économiques, familiales et culturelles, ainsi que des facteurs de pathologies individuelles, le plus souvent psychiatriques.



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